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Les Experts du GSIEN, poils à gratter

 

Ils ont créé le premier mouvement scientifique d’envergure critique envers le nucléaire en France. Ils sont physiciens nucléaires, connaissent de quoi ils parlent car ont fait partie des équipes travaillant dès le début sur les projets du programme français (plan Messmer). Raymond Sené et Jean-Marie Brom reviennent sur cette aventure atypique. Depuis lors, une poignée de scrupuleux irréductibles attentifs ne cessent de tenir cette critique technique et scientifique comme un contre-pouvoir utile et essentiel face à la filière électronucléaire, cela par le truchement d’une publication. Soit près de 50 ans et plus de 300 numéros édités par le GSIEN, avec pas mal de scoops et de faits d’arme à leur actif.

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B. POMPILI / L’Exercice du Pouvoir

Députée anti-nucléaire assumée et rapporteure critique en 2018, Barbara Pompili aura finalement avalisé le programme de construction de nouveaux réacteurs voulu par le président Macron dès décembre 2021. 
Nous ne comprenons pas comment une mise en série d’EPR 2 peut être justifiée malgré des défauts de conception (calculs erronés pour la mécanique des fluides dans la cuve, vibrations de canalisation aux causes inconnues, ségrégation de carbone dans l’acier de la cuve, malfaçons de soudures primordiales…) relevés sur un réacteur EPR, vitrine toujours pas en fonctionnement. 
Aussi, nous l’avons particulièrement interrogée sur cet aspect de sûreté que l’ASN valide malgré une livraison à venir dégradée au regard du cahier des charges attendu efficient (équipements en exclusions de rupture…).

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É. DAVODEAU « Le Droit du Sol »

Une bande dessinée de non-fiction pour parler du projet d’enfouissement des déchets radioactifs vient de paraître. Il y est question du rapport qu’entretient l’Homme avec le temps, l’espace et la Nature.
Un périple de 800 kilomètres, une aventure pédestre de quatre semaines, pour se retrouver soi-même, réfléchir sur le monde tel qu’il a varié depuis ces 22 000 dernières années.
Elle est loin l’insouciance de nos premiers émois artistiques qui nous faisait poser sur les murs des grottes quelques crobards si admirés aujourd’hui encore, comme un moment de l’Humanité définitivement perdu. Que laissons-nous nous-mêmes à nos générations futures ?

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LE PROCÈS DES ANTI-CIGÉO

 

Que vient donc faire un photoreportage au milieu de nos entretiens spéciaux ? C’est que le moment était historique et vaut de paraître de façon pérenne sur notre site : des opposants au projet d’enfouissement des déchets nucléaires à Bure étaient inculpés pour association de malfaiteurs. Nous avons consacré à cette audience un article détaillé qui permet de juger de la criminalisation des citoyens se dressant contre un projet jugé d’intérêt national. Cette séquence judiciaire sera l’occasion toute trouvée pour notre rédaction de revenir dans les semaines à venir sur ce projet Cigéo.

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CLIMAT : LA DERNIÈRE CHANCE POUR LE NUCLÉAIRE ?

Tout au long de ces quarante années passées à sonder le secteur nucléaire dans le monde et à en établir un rapport annuel, Mycle Schneider aura acquis, en toute indépendance, des compétences et une expertise auxquelles font appel de nombreux pays nucléarisés, pour lesquelles les plus grandes autorités administratives l’auditionne fréquemment.
Il va de soi que la rédaction avait à coeur de rencontrer cet autodidacte, consultant international en énergie et en politique nucléaire, celui qui aura été à l’initiative du plus original projet de référencements sur l’état de l’industrie nucléaire et son évolution.
Voici résumées en 55 minutes près de 400 pages annuellement publiées. Une somme de données rigoureuses. De quoi se faire une idée de la situation dans le monde et en France.

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UNE VIE CONSACRÉE AU NUCLÉAIRE 

Si Bernard Laponche est une personne qui vous est inconnue, sachez que cet homme est une sommité dans le Nucléaire. Aux côtés de Mycle Schneider, d’Yves Marignac, de feu Benjamin Dessus…

A ce titre, quand une éminence a travaillé 60 ans sur le nucléaire en France, il nous semble légitime de prendre au moins 60 minutes pour l’écouter!…

C’est un peu péremptoire penserez-vous, mais sa carrière parle pour lui.

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LE NUCLÉAIRE ET SA CRITIQUE

Si la nucléarisation de la France vous intéresse, il vous faut visionner l’entretien que nous avons mené avec Sezin Topçu. Cette historienne, sociologue des Sciences et chargée de recherche au CNRS a tiré de sa thèse de 2010 un livre : « La France Nucléaire, l’art de gouverner une technologie contestée ».

Nous y découvrons les différentes transformations des critiques publiques et sociales portées à l’énergie nucléaire en France dans les quatre dernières décennies et l’évolution concomitante des moyens avec lesquels les gouvernements successifs l’ont imposée.

De quoi se demander in fine si, encore aujourd’hui, en cette période post-Fukushima, une critique et/ou opposition est encore possible. Voire nécessaire, puisque le nucléaire pourrait s’éteindre de lui-même…

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FUKUSHIMA, VOYAGE AU COEUR DE LA CENTRALE

C’est un fait établi. Il ne fait pas bon gouverner un pays vivant sa crise la plus grave depuis les bombardements de Hiroshima et de Nagasaki de 1945. Mais que dire alors quand il est question de gérer une catastrophe nucléaire au cœur même de la centrale accidentée ? Voilà bien une situation plus délicate encore. C’est le sentiment qui nous assaille à la lecture du témoignage du directeur de celle de Fukushima Daiichi. Deux chercheurs ayant travaillé sur ce retour d’expérience répondent aux innombrables questions que ce document unique suscite.

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LE DÉBAT NUCLÉAIRE SAUVÉ PAR LA CNDP ?

Nous le savons : il est sacerdotal de faire fi des facilités de l’argumentaire dans un domaine aussi polarisé que le nucléaire, de viser au-delà. Cet objectif légitime aurait dû être celui du pays le plus nucléarisé au monde dès le début. Au lieu de cette exigeante volonté politique, la France perdure dans sa difficulté à accepter un débat démocratique. Un confrère signe un livre, véritable plaidoyer pour un tel événement public concernant l’avenir du nucléaire civil français. Sera-t-il entendu ?

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